Accompagné de messieurs Diallo Oumar Amadou, wali du Guidimakha, Mouhamdahid Ould Taleb Ahmed Ould Sidi Yahye, hakem de Sélibaby, Mohamed Ould Teghre Directeur des Stratégies et politiques Economique, Mohamed Ould Ahmed Ould Mohamed Radhi Délégué MEF au Guidimakha, Ba Alioune 1èr Adjoint au maire de Sélibaby et Sidi Ould Khalifa du PNUD MAuritanie le représentant-résident du PNUD en Mauritanie, monsieur Mario Samaja, a visité la commune de Gouraye, le 22/08/2017.
Temps fort du voyage : l’arrêt à Samba Kandji, pour découvrir, sur le terrain, les réalités d’une AGLC, en l’occurrence celle de Moudji-Sud.
La délégation a été accueillie, à son arrivée dans la localité, par Hadjiratou Kaildou Ba, maire de la commune de Gouraye, avec, à ses côtés, Seïdi Amadou Diao, président de ladite AGLC ; Oumar Ba, antenne au Guidimakha de l’ONG ADIG qui s’est fortement impliquée, dès le début des années 2000, dans la mise en place de l’AGLC ;
Ian Mansour de Grange, SG de la PREFIMEDIM, association mauritanienne maître d’œuvre de la construction d’une filière de plantes médicinales en Mauritanie ; et une foule de locaux, dont le chef du village de Samba Kandji, le président de l’association des jeunes, la présidente de l’Union des coopératives féminines de Moudji-Sud et plusieurs conseillers municipaux.
Au cours de l’étape, la délégation a visité les locaux des deux bâtiments gérés par l’AGLC : son siège, construit, en 2009-2010 par le Pro-GRN de la GIZ, et l’Unité Locale de Propriété Immobilisée, (ULPI), tout dernièrement érigé par le Programme Stratégique Initial (PSI) de la PREFIMEDIM, sur financement de l’UE.
Le représentant d’ADIG a dressé un bref historique de l’AGLC en insistant sur l’état initial de la situation écologique, avant l’approche AGLC centrée sur la représentativité de tous les gens concernés ; sa démarche et ses règles de gestion ; l’inclusion économique qu’elle engendre, avec des partenaires diversifiés.
Puis il a décrit quelques produits forestiers non ligneux exploités ou exploitables dans l’espace de l’AGLC, avant d’énumérer les actions menées pour leur valorisation, comme le fonds de roulement octroyé par le ProLPRAF et les formations techniques dispensées aux membres de l’AGLC. La présentation de quelques échantillons de sirop et huile de balanites a conclu son propos.
La transition était ainsi toute trouvée, pour le SG de la PREFIMEDIM, venu clôturer la fin des travaux de construction du local de transformation des plantes médicinales récoltées par l’AGLC.
Entamé début Avril 2017, le chantier a érigé une salle de conditionnement, un laboratoire, un bureau administratif, un logement de fonction et de réception, tous pourvus en eau et électricité, par voie solaire, ainsi que quatre petits locaux de stockage de matériel dont trois destinés à l’usage des clubs d’élèves qui auront à s’impliquer dans le projet.
C’était alors l’occasion d’insister sur la dimension sociale de la filière de plantes et produits médicinaux que la PREFIMEDIM entend construire en Mauritanie. « Ce n’est pas tout d’élever des infrastructures », a-t-il notamment souligné, « les populations doivent se les approprier et se retrouver en capacité de les gérer efficacement, sur le très long terme ».
Après une brève collation offerte par l’AGLC, la mission a visité, avant de poursuivre sa route vers Gouraye, le marché communal de Samba Kandji, désormais pourvu de l’eau courante, grâce à la contribution du PSI de la PREFIMEDIM qui a répondu favorablement à la requête de la mairie, en dérivant une partie de l’adduction de l’ULPI sur l’édifice public.
Nouvel exemple d’un partenariat en actes, entre la Société civile et l’administration publique, dont la population locale espère les plus amples développements.